C’est une première mondiale qui redonne de l’espoir à un bon nombre de parents d’adolescents et adolescentes qui a été effectuée ce jeudi à l’Hôpital Européen Georges-Pompidou de Paris. Une équipe de 6 éminents chirurgiens venus des quatre coins du monde sont parvenus à retirer un smartphone “affection heureusement bénigne” de la main d’un jeune. Pour l’adolescent, ce devrait être la fin d’un vrai calvaire.

Pourtant, tout a commencé d’une manière assez innocente. A l’époque, Quentin Truckoldenlamin avait 14 ans quand ses parents ont remarqué un objet étrange dans sa main. “C’était avec son propre argent de poche qu’il avait acheté un iPhone d’ancienne génération que lui avait revendu un de ses copains” expliqua sa maman en exclusivité à notre rédaction. “À l’époque, nous ne nous doutions pas que cela pourrait mal tourner. On se disait que cela passerait le jour où il commencera à être intéressé par les filles !“

Mais malheureusement, le temps n’a rien arrangé, bien au contraire. Jours après jours, de nouvelles applications sont apparues sur l’écran du téléphone, et les communications ainsi que l’utilisation des données internet devenaient de plus en plus importantes, au point de devoir changer d’abonnement pour un forfait incluant les appels, SMS et MMS illimités et 50Go de données en 4G. Une aberration pour un adolescent de cet âge qui, parallèlement, commençait à voir ses notes scolaires baisser de manière très préoccupantes.

“Au fil des mois, des écouteurs s’étaient formés, infectant les oreilles de Quentin et menaçant de se propager à son cerveau” a déclaré le docteur Karim Enfanndeusam-Sung, véritable sommité dans le domaine de la chirurgie smartphono-nerveuse.

“Nous devions agir immédiatement ! Heureusement, l’opération s’est très bien déroulée, même si, dès les premières minutes, le logiciel Siri s’est mis à émettre des cris aigus qui nous glaçaient le sang. Bien entendu, le patient était profondément endormi ; il ne s’est donc pas débattu et nous avons réussi à extraire, certes avec difficulté, l’intégralité des corps étrangers.”

Même si l’état du jeune homme ne suscite plus d’inquiétude, les cicatrices ainsi que les douleurs de séparations ne disparaîtront jamais complètement. De plus, l’adolescent devra se faire suivre physiquement et psychologiquement pendant de longues années afin d’éviter toute récidive.